À propos

 » Accoutumé aux saisons et aux accents de sa belle région, Florian éprouve le besoin d’exprimer ce qu’il ressent au travers de ses peintures. Toujours fidèle à ses opinions et ses valeurs, il ressent le besoin de raconter aussi l’intolérable, pour lui, pour nous. Passionné de nature et de voyage, c’est aujourd’hui sans prétention et entièrement autodidacte qu’il peint les sujets, souvent imaginés, qui le caractèrisent. Les couleurs vives et les effets, parfois accentués, mais clairs, s’accordent harmonieusement dans son travail. Vous découvrirez ici une petite partie de ce rapport qu’il entretient avec sa nature, avec le monde.  »

Alexandre Carré

Voir mes travaux en techniques mixtes

Toujours autonome et autodidacte, je pratique mon art de manière indépendante. C’est d’ailleurs cette liberté qui m’a toujours poussé à produire. J’ai toujours vu l’art comme un moyen d’expression sans mots, qui retranscrit ce qu’il y’a au plus profond de l’âme, même si il à mis du temps à apparaitre à mes yeux comme une évidence.

C’est d’abord sur le dessin que s’est manifestée cette expression, depuis toujours, de manière spontanée, plus ou moins abstraite. Puis sont venues les années de l’adolescence ou je découvre le graffiti et la peinture à la bombe, première étape dans ma découverte de la matière. A cette époque, mes préoccupations sont bien loin des cours de peinture, mais je commence à me familiariser avec ce milieu, par la production. C’est alors qu’un soir, rentrant d’une séance de peinture en plein air, je découvre chez un ami une toile peinte à l’acrylique qui lorgne d’autres rangées plus en retrait. Un coup de foudre me traverse, je m’étais toujours dit que ces choses la n’étaient pas pour moi, mais impossible de me contenir, je fonce dès le lendemain chez le marchand et achète le matériel nécessaire pour me lancer dans la peinture acrylique. Je commence donc à produire, entre pinceaux et pochoirs, sur des bouts de tissus que je peux garder pour ma famille, mes amis, ou moi.

Petit à petit, de plus en plus de personnes voient mon travail et m’encouragent à booster ma production, et pourquoi pas à me lancer. J’intègre des ateliers qui me permettent d’enrichir mes connaissances, ayant tout appris moi même jusque la. Puis qui me donnent de la confiance, fréquentant des artistes qualifiés de ce milieu qui reconnaissent mon travail. L’oiseau fait son nid, étape par étape, bien conscient du décalage qu’il peut y avoir mais déterminé par la passion de la matière. Il y’a le travail en parallèle qui ne laisse que très peu de place dans une vie déjà bien remplie pour mes désirs d’apprentissages plus larges et de productions intenses, dans ma tète les inspirations fusent. Je reste pendant quelques temps prisonnier de ce système qui me restreint à me contenter de ce que j’ai, et qui ne me permet pas d’explorer au delà. Un aperçu de mes productions jusqu’alors est disponible en cliquant sur le lien un peu plus haut.

C’est alors qu’arrive la pandémie Covid19, qui fait résonner l’art dès lors comme une évidence dans ma tète. Il est temps de me lancer, de lâcher ce travail purement alimentaire afin de pouvoir m’émanciper dans mon art, afin de devenir ce que je suis. J’en profite pour enfin directement me mettre à l’huile, cette matière qui me fait autant rêver que frissonner de par sa complexité. Et c’est le coup de foudre immédiat, j’ai la sensation de redécouvrir l’art, de voyager dans le temps, d’être au sommet du travail du pigment, de l’ébauche à la pleine pate, en passant par la demie pate, les glacis, les vélatures etc. A force de travail, de recherches et d’expériences, je trouve mes bases. Je m’y consacre désormais corps et âme, et vous présente donc ici le résultat de ces années d’expérimentations, de réalisations, et de concrétisation de ce rêve éveillé qui est celui de vivre de sa passion.

Florian Casteran